Sur les pas de Raymond Hains : Merci Raymond !

Par Artais20 janvier 2014In Revue #6, Articles, Expositions

 

Merci Raymond !

Le mercredi 29 novembre 2006, Hains-terdit de rater çà !

1 parcours exceptionnel pour 1 artiste exceptionnel dans 13 galeries parisiennes !

Quelques semaines après ta disparition, ton amie Leila Voight, collectionneuse et organisatrice d’évènements artistiques  (A3art à Paris, Ap’Art en Provence) nous a embarqués dans cette aventure que j’ai partagée avec tes amis, de la rue Lepic à la rue de Seine en passant par le Marais et le Pont Pidoux  comme tu disais ! Souvenirs, commentaires, chuchotements avec la complicité des  galeries.

Brunch à la Galerie W à Montmartre avec Eric Landau et Ginette Dufrêne,  escale à la galerie Françoise Paviot, découverte de tes « photos hypnagogiques », pause-café au Passage de Retz avec Denise Kito, ta fiancée éternelle.

Denise René, expose deux de tes cadres du jeu signé « Raymond Hains dit l’Abstrait ».

Détour chez Véronique Smagghe que je remercie encore de m’avoir permis de te rencontrer en 2004 lors d’une exposition avec ton ami Jacques Villeglé.
Martine et Thibaut de la Châtre exposent les photos prises à la Châtre avec la complicité de ton ami et secrétaire particulier Patrick Alton. On sent que vous vous êtes bien amusés entre jeux de mots et poses photographiques devant son objectif !

Tea time et Petit Lu chez Patricia Dorfmann, de la Mère Mac Miche au Macintoschage chez Daniel Templon, Point d’Ironie n° 41 chez Agnès B, un hommage polyphonique de cartes postales, format que tu aimais beaucoup et condition sine qua non pour que nos courriers soient lus !

L’art à Vinci, une de tes dérives linguistiques autour d’une Joconde déchirée et Campari pour Raymond chez Lara Vincy avec Jacques Villeglé et Arthur Aeschbacher.

Serge Aboukrat, place Fürstenberg, « de l’huile à moi », la presse est unanime « Il ne faut pas jeter de l’huile sur le feu… » et la Galerie Vallois met Raymond Hains à toutes les sauces « Hains Tomato Ketchup ».

Photos de Mathieu Lorette chez Philippe Jousse et sérénade chez Marion Meyer où palissade et cornemuse nous feront vibrer dans une certaine nostalgie…

Raymond tu nous manques !

Hainsi soit-il !