Société Générale : art contemporain et musique classique

 

Après le regard de la commissaire camerounaise Koyo Kouoh, c’est au tour d’un violoniste d’être invité à concevoir le nouvel accrochage de la collection Société Générale, associant pour la première fois deux axes prioritaires du mécénat artistique du groupe. David Grimal, fondateur et directeur artistique de l’ensemble les Dissonances, orchestre à géométrie variable axé sur les talents de chacun, la liberté de choix et l’harmonie d’ensemble, choisit une vingtaine d’œuvres associées à des enregistrements musicaux que le public peut écouter simultanément. La dissonance est le fil conducteur qu’il s’est choisi, selon le concept de prise de conscience de son rôle au sein d’un tout et d’une possible simultanéité des choses qu’il défend. Il faut alors faire silence, se mettre à l’abri du monde pour apprécier les œuvres, comme les photographies de Jalal Sepehr « Water and Persian Rugs » en écho avec une symphonie de Brahms, de Bruno Barbey « village de Maadid » et un concerto de Mozart, d’Eric Rondepierre « Sortie » et un quatuor de György Ligeti ou la sculpture de Wang Du « Herald Tribune-International » avec une symphonie de Dimitri Chostakovitch et la lithographie d’Antoni Tapies « grand T » et la sérénade de Leonard Bernstein, entre autres rapprochements.

Ouvrir un horizon inédit, questionner l’authenticité en musique et en art, revenir à la notion de partage : cette démarche, sensible et exigeante, nous invite à une lecture renouvelée de notre humanité face aux œuvres d’une collection qui se réinvente sans cesse dans une volonté d’aller à la rencontre de tous les publics.

 


Infos :

Dissonance,
Nouvel accrochage de la Collection Tour Société Générale
17 Cours Valmy, Paris La Défense
jusqu’au 31 mars