Depuis ses études aux Beaux-Arts de Paris, l’artiste franco-péruvienne vivant à Chicago découpe (ou fait découper par d’autres lors de performances) des objets pour les réassembler et ensacher, comme le mobilier et les objets de son logement d’étudiante à Paris, des mèches de cheveux, des fils, des vêtements… pour produire des transformations et permettre à la destruction de devenir un geste de distribution.

Elle a également constitué une « bibliothèque de gestes », collection de restes d’objets transformés pendant de multiples performances nomades, chaque objet étant le résultat d’un geste précis.

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Multiple : Le multiple conçu pour Artaïs (un mètre de couture découpé), dont chaque exemplaire est en quelque sorte unique puisque découpé et ensaché manuellement par l’artiste, s’inscrit dans la continuité de son travail.