Tremors de Jazael Olguín Zapata chez Rinomina-Paris
Tordre, ligoter, fusionner, éprouver les limites, telle est la pratique de Morgane Tschiember, qui pousse les alliances impensables entre les matériaux contraires, dans des protocoles d’une grande rigueur. Pour sa nouvelle exposition, au musée des Beaux Arts de Dole « Taboo », elle imagine une forme condensée, à l’image de la grotte platonicienne, d’où sont projetées les images à naître, comme un fil conducteur dans ce chaos et dérive des continents, des plaques, fortes et fragiles, instables et monumentales. Une archéologie des formes qui investit les seuils et les espaces, de la charpente au jardin, où se jouent les traces du faire et d’un combat impossible entre le verre et le métal, l’eau et l’huile, le sable et le béton. Bubbles, Rolls, Pow(d)er, Shibari agissent dans une étrange partition entropique. Une exposition in progress conçue à l’image du travail de l’artiste, qui donne à voir le caché, ce corps à corps subtil avec la matière en mouvement.
INFOS :
Morgane Tschiember, Taboo
Musée des Beaux-Arts de Dole
85 rue des Arènes, Dole (Jura)
jusqu’au 30 août