Les partitions silencieuses de Félix Pinquier

 

Ce jeune artiste, diplômé de l’Ecole des Beaux-arts de Paris – atelier de R. Deacon – présente sa première exposition dans la galerie de La Ferronnerie.

Egalement passionné de musique, ses recherches portent sur la place du son dans l’espace ou « comment écrire et visualiser le son ».

Les sculptures sont réalisées dans des matériaux bruts comme le béton, le bois, le plâtre ou encore la résine. Elles sont disposées comme des notes sur une partition musicale et dialoguent les unes avec les autres. Ce sont des objets sonores, silencieux, figés dans l’instant, où la courbe récurrente des formes représente le mouvement possible, indispensable à l’apparition du son. Il ne reste plus, pour le spectateur, qu’à écrire sa propre musique. Cette série de pièces modulaires est présentée comme une « grammaire d’objets » à forte connotation minimaliste.

Des dessins réalisés à la mine de plomb, autre forme d’écriture, sont présentés en regard de ces sculptures et font référence à des machines utopiques du siècle passé, comme ces dirigeables qui évoluent dans un grand silence.

En résidence à la Fondation Hermès, il produira prochainement une pièce en cuir, un matériau nouveau pour lui, et participera également à la prochaine Biennale de Bourges en novembre.

 


Infos :

Biennale d’art contemporain de Bourges

Du 15 au 18 novembre