Le grand tour des 40 ans du Centre Pompidou

Ce sont 40 villes et 75 lieux partenaires qui se mettent au diapason de cet anniversaire emblématique avec une programmation élargie à tout l’hexagone pour vivre au plus près cette utopie partagée.

Parmi les 50 expositions très variées art et spectacle vivant – musique et performance, commençons par la Monnaie de Paris, avec la proposition croisée de sa directrice des expositions et des collections, Camille Morineau, et Bernard Blistène, directeur du musée national d’art moderne : ils revisitent ensemble les étapes clés de l’histoire de la sculpture à partir du passage décisif de la verticalité à l’horizontalité.

A l’échelle du Grand Paris trois lieux répondent de concert à cette date : SOIXANTEDIXSEPT, pour y apporter un regard plus expérimental en 3 chapitres, et en rebondissant sur le territoire concerné : la Seine et Marne.

A la Ferme du Buisson, à Noisiel, il réactive l’utopie du départ, à travers la redécouverte du film inaccessible de Rossellini qui montre  l’ouverture du MNAM et la réaction du public.

Au Frac Ile de France au Château de Rentilly, à Bussy St Martin, il fait un état des lieux dans les collections à cette période, à partir de l’élément déclencheur de l’œuvre de Dorothea Tanning « Chambre 202, hôtel du Pavot ».

Enfin, le CPIF de Pontault-Combault présente une déclinaison par artistes et commissaires invités du fonds nouveaux medias et films du MNAM et du fonds identitaire Harry Shunk-Janos Kender de la Bibliothèque Kandinsky.

En régions, il est difficile de faire une sélection. D’est en ouest, du nord au sud, penchons nous sur Rennes, le belge David Claerbout, connu pour ses dispositifs vidéo autour du temps, leur donne une nouvelle résonnance avec les collections de peintures du musée des Beaux-Arts.

A Dijon, l’anniversaire conjoint du Consortium qui fête également ses 40 ans, réactive l’invitation que lui avait faite le Centre Pompidou en 1998 d’exposer sa collection, par le truchement d’un recueil de nouvelles. Avec notamment : Rodney Graham, On Kawara, Maurizio Cattelan ou Hans Haacke.

A Nîmes, au Carré d’art : foisonnante conjugaison entre les arts visuels, la performance et les recherches de l’art minimal à New York dans les années 1960-70, avec des œuvres de Trisha Brown, Sol LeWitt, Babette Mangolte, Carl André, Yvonne Rainer, Robert Morris.

En parallèle, un programme de performances et de concerts y est proposé.

Enfin, les Rencontres d’Arles proposeront « Le spectre du surréalisme », une exposition pensée par Karolina Ziebinska-Lewandowska à partir des collections photographiques du MNAM, avec Brassaï, Hans Bellmer, Dora Maar, René Magritte mais aussi Arthur Tress, Erwin Wurm ou Zoe Leonard.

Mais il serait vain et inutile de chercher à établir un catalogue exhaustif, le mieux est de se laisser guider par ses envies et intuitions sur la route des vacances et au delà !

 

Par Marie de La Fresnaye


Infos :

Les 40 ans du Centre Pompidou, une année de festivités !

Organiser votre parcours : centrepompidou40ans.fr

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