Dans deux hauts lieux bourguignons, une double exposition qui réunit 60 oeuvres de 18 artistes explorant, de leur identité féminine, la notion de spiritualité.

De Valérie Belin à Carole Benzaken, elle nous emmène dans un voyage en 11 thématiques : Etre-au-monde, Jardin clos, Transmutation, Corps en lumière…

Le musée d’art sacré est installé dans l’église baroque d’un monastère cistercien du XVIIIè siècle ; les oeuvres y dialoguent avec les collections d’objets cultuels. Y voir notamment l’installation d’Hélène Mugot, faite de cent boules de verre et d’or. Et dans une chapelle, la vidéo de Tania Mouraud qui juxtapose une foule qui monte, métaphore de la quête spirituelle, à des vues du lac de Tibériade sur les traces de Marie Madeleine.

17 rue Sainte-Anne, Dijon

Au Hiéron, musée d’oeuvres religieuses (hieros = sacré en grec) du VIIè siècle à nos jours, notons par exemple les photographies spectrales d’un blanc éblouissant de Rossella Bellusci et le Grand bol de pèlerin blanc d’Aliska Lahusen qui opposent leurs formes simples et presque minimales, méditatives en tout cas, aux objets de la collection.

13 rue de la Paix, Paray-le-Monial

Le Hiéron, Paray le Monial

Ce musée XIXè a l’allure d’une église. Conçu et construit dès l’origine pour abriter un musée d’art religieux, ceci explique cela !

Depuis sa réouverture en 2005, le musée propose « une approche culturelle du sentiment religieux de l’occident chrétien ». Pendant les expositions temporaires, les oeuvres contemporaines & anciennes entrent en dialoguent dans les espaces communs.

En Grèce, les hieron étaient à la fois des espaces religieux & culturels.